Chapelle Notre-Dame de Hal (rue Hoebeke)
Une construction classique en briques rouges, avec pignon triangulaire de face. Une porte peinte en blanc avec lucarne grillagée. Au dessus de la porte, un linteau qui parait être une poutre en acier peinte en blanc sur laquelle est écrite l'inscription. Surmontée d'une niche en plein cintre, fermée par une vitre et abritant un petit vase orangé. Briques saillantes sur le pignon.
Le toit est recouvert d'ardoises, avec corniches au pied de chacune des deux pentes. Bordure d'ardoise sur pignon soulignant les bords du toit.
NOTRE DAME DE HAL - STE THERESE / P.P.N.
Au bord du trottoir, dans un des murs limitrophe de la propriété de la ferme voisine.
Elle fut construite après le première guerre mondiale, en remerciement de la protection reçue durant le conflit. Elle est donc dédiée à Notre-Dame de Hal et à Sainte Thérèse de Lisieux.
Sainte Thérèse de Lisieux ou encore Sainte-Thérèse de l'enfant Jésus (voyez notre descriptif de la potale à Sainte Thérèse de Wattimez pour plus d'info sur cette sainte).
Quant à Notre Dame de Hal (ou Halle) à qui d'autres potales ou chapelles sont dédiées dans les environs, il s'agit d'une marque de dévotion à la statue miraculeuse de la Vierge se trouvant dans la Basilique Saint-Martin de Hal (également connue comme Basilique Notre-Dame de Hal suite aux nombreux pèlerinages et au culte marial qui s'y est développé depuis de siècles).
Cette statue serait un don de Sainte Elisabeth de Hongrie au XIIe siècle, Elle serait arrivée dans l'église de Hal en 1267 (l'église ne fut élevée au rang de basilique qu'en 1946). C'est une statue en bois représentant une vierge allaitant Jésus. Comme la statue était partiellement recouverte d'argent, celui-ci devint noir avec le temps.
Une tradition locale prétend que lors de sièges de la ville en 1489 et ensuite un siècle plus tard en 1580, la statue aurait miraculeusement protégé l'église et la ville de Hal, interceptant nombre de boulets lancés par les assiégeants. Ce qui serait la raison de sa couleur noire, due à la poudre des canons ! Suite à cette protection, des habitants de la localité ont apportés des boulets, au nombre de trente environ, dans l'église. Ils y sont toujours conservés aujourd'hui, dans une niche du fond de l'église, sous la tour.
Elle est la propriété de monsieur et madame Coppens, habitants de Sart-Dames-Avelines. Ce sont les grands parents de madame Coppens qui érigèrent cette chapelle.